Etant donné que de nombreux masques buccaux ne disposent pas des certificats imposés par les normes européennes, un protocole simplifié a été élaboré. Mensura est l’un des quatre centres autorisés par le SPF Economie à tester les masques non certifiés CE. « Seuls 16 % répondent aux normes simplifiées. »

Depuis le début de la pandémie de coronavirus, nous faisons face à un manque d’équipements de protection, en particulier les masques buccaux FFP2/FFP3. Pour limiter cette pénurie, le Service public fédéral Economie a temporairement assoupli les règles européennes habituelles de mise sur le marché belge des masques buccaux.

Afin de pouvoir contrôler la qualité des masques buccaux importés, un protocole de test alternatif (ATP) a été élaboré. L’objectif de ce protocole temporaire est d’éviter que le personnel soignant ne doive travailler sans protection ou avec des masques buccaux qui n’ont pas été soumis à des contrôles de qualité.

L’ATP ne garantit pas la protection contre la poussière, les produits chimiques, etc. Les masques testés selon ce protocole ne peuvent donc être utilisés que comme protection contre le coronavirus.

Depuis le début du mois d’avril, Mensura, en tant qu’organisme reconnu, teste les masques buccaux selon l’ATP. Parmi les marques proposées, seulement 16 % répondent aux normes simplifiées de l’ATP. 23 % sont conformes au protocole ATP, à condition d’être scotchés au niveau du nez, et 15 % le sont à condition d’être scotchés sur tout le pourtour, ce qui, en pratique, n’est pas réalisable. En revanche, 46 % ne répondent pas aux normes simplifiées de l’ATP.