Mensura participe à l’étude sur l’immunité contre le Covid-19

17-08-20

Dans quelle mesure les personnes contaminées par le SARS-CoV-2 sont-elles ensuite immunisées contre ce virus ? C’est à cette question que l’Institut de Médecine tropicale (IMT) souhaite apporter une réponse grâce à une nouvelle étude. Pendant un an, les chercheurs suivent la situation de 150 travailleurs des soins de santé contaminés lors de la première vague. Mensura assure la coordination et la réalisation des examens médicaux pour les participants travaillant à l’Hôpital Jessa.

Aucune seconde contamination pour le moment

L’objectif de l’étude est double. « D’une part, nous voulons savoir combien de temps l’immunité persiste après une contamination par le Covid-19 », a déclaré Kevin Ariën, virologue de l’IMT, dans Het Belang van Limburg. « D’autre part, nous vérifions si cette éventuelle immunité protège suffisamment contre une nouvelle infection. »

Aucun cas de deuxième contamination n’a encore été constaté dans le monde. En outre, nous ne savons pas grand-chose sur l’immunité après une contamination par le virus. Ariën : « Pour les autres coronavirus, elle est souvent de courte durée, parfois de deux à trois ans seulement. Nous savons que pour le nouveau virus, le nombre d’anticorps diminue fortement après quelques mois, ce qui pourrait laisser croire que l’immunité ne persiste pas longtemps. Mais c’est beaucoup plus complexe que cela. Il faut dès lors poursuivre les études. »

Informations importantes sur le vaccin

L’étude porte sur 150 travailleurs des soins de santé qui ont été infectés lors de la première vague : 125 à l’Hôpital Jessa de Hasselt et 25 à l’UZ Antwerpen. « Nous avons délibérément choisi les travailleurs des soins de santé, car ils sont plus exposés au risque de nouvelle contamination pendant la deuxième vague », explique Ariën. « Ils seront soumis à une prise de sang tous les trois mois, pendant un an. Si nous suspectons une contamination, nous suivrons de près la situation de la personne en question. »

Les résultats de l’étude peuvent également fournir des informations importantes pour la recherche d’un vaccin. « S’il s’avère, par exemple, que les personnes sont seulement immunisées six à sept mois après une infection naturelle, le vaccin devra être très efficace. Peut-être devrions-nous alors envisager une inoculation annuelle, comme pour le vaccin contre la grippe. Mais nous n’en sommes clairement pas encore là », conclut Ariën.

Lisez ici l’article complet et le témoignage de Cindy Govarts, collaboratrice à l’Hôpital Jessa.

 

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