Comment aborder au mieux les entretiens d’absentéisme ?

Ouvrir le dialogue avec vos collaborateurs : telle est la règle d’or d’une approche positive de l’absentéisme. Un dialogue professionnel chaleureux constitue la base de cette approche. Dans ce cas, la confiance mutuelle et la transparence sont des éléments aussi importants que les procédures claires et la réalité des chiffres pour étayer le comportement. Comment trouver le bon équilibre ? 

Une politique d’absentéisme positive et durable n’est pas un projet figé et temporaire, mais quelque chose que l’on doit peaufiner en permanence. L’arrivée de nouveaux employés et managers, les différentes dynamiques au sein des équipes et les besoins individuels de chaque employé contribuent au renouvellement continu de la politique d’absentéisme. 

Il n’existe donc pas de solution standard. Une initiative qui fonctionne pour un département n’aura pas nécessairement le même effet dans une autre équipe. Cependant, un dialogue professionnel chaleureux constitue le maillon indispensable de toute lutte contre l’absentéisme évitable.
Ce dialogue repose sur trois piliers :

1. Confiance mutuelle et transparence

Les changements de comportement (tels que le stress, l’anxiété, l’apathie, le cynisme, etc.) indiquent souvent que les employés sont aux prises avec un problème, sur le lieu de travail et/ou en dehors. L’absentéisme peut alors apparaître de plus en plus comme une échappatoire logique. Mais un environnement ouvert où les employés se sentent à l’aise pour engager la conversation constitue la base idéale pour la recherche conjointe de solutions. 

Aussi, lorsque vous remarquez des changements de comportement chez vos employés, il est important de manifester un réel intérêt à leur égard et de leur offrir une oreille attentive. Précisez immédiatement aussi, lors de l’entretien, que tout ce qui se dit est confidentiel et ne sera pas utilisé contre l’employé.

2. Des procédures claires pour chaque phase d’absentéisme

Pour parvenir à une politique à laquelle chaque employé peut adhérer, il s’agit de définir des lignes directrices claires. Une politique d’absentéisme bien pensée s’appuie donc sur des procédures qui indiquent avec précision aux employés ce que l’on attend d’eux dans chaque situation. Aucune place n’est laissée aux interprétations personnelles. 

Par ailleurs, le suivi s’avère tout aussi important. Car les règles et les procédures doivent être respectées. Si quelqu’un ne s’y conforme pas, vous en discutez avec l’intéressé et prenez éventuellement des sanctions.  C’est pourquoi il s’agit d’établir uniquement des procédures qui soient vérifiables.
 

3. Des chiffres pour étayer le comportement

Le suivi, l’analyse et l’interprétation des chiffres relatifs à l’absentéisme constituent une tâche certes fastidieuse mais payante. Car les chiffres vous permettent de déceler certaines tendances que vous pourrez sonder lors des entretiens d’absentéisme. Vous montrez ainsi que l’absentéisme des employés ne passe pas inaperçu et que vous prenez la question au sérieux en tant qu’employeur. 

En outre, vous pouvez inscrire le comportement individuel en matière d’absentéisme dans le cadre de l’équipe, du département et de l’entreprise. En soulignant l’impact du comportement sur l’ensemble, vous faites appel au sens des responsabilités de vos collaborateurs. 

Le bon équilibre entre chaleur humaine et professionnalisme

À première vue, les procédures et une approche chiffrée semblent faire obstacle à une relation de confiance chaleureuse. Mais en trouvant le bon équilibre entre les deux, vous pourrez élaborer une politique d’absentéisme qui permet de « garder tout le monde à bord ». Dans notre formation intitulée Techniques d’entretien pour une politique d’absentéisme positive, vous apprendrez à mener des entretiens d’absentéisme afin de créer une culture de sécurité et d’ouverture pour vos employés. 

Inscrivez-vous à la formation >>