Désignation obligatoire d’une personne de confiance : qui convient le mieux à ce rôle ?

Depuis le 1er décembre 2023, la désignation d’une personne de confiance
est obligatoire pour les organisations de 50 travailleurs ou plus
.
Celle-ci offre un soutien en cas de conflits et de problèmes psychosociaux sur le lieu de travail.
Qu’est-ce qui fait de quelqu’un la personne idéale pour remplir ce rôle ?

« Le choix d’une personne de confiance ne doit pas se baser sur une décision hâtive. En effet, il ou elle est un pilier de la prévention des risques psychosociaux sur le lieu de travail. Etant donné que plus d’un tiers des malades de longue durée dans notre pays souffrent d’un trouble d’ordre psychosocial, il s’agit d’une tâche
importante », révèle Christopher Henrotte, conseiller en prévention pour les aspects psychosociaux. 

Compétences essentielles

« Si les travailleurs s’adressent à temps à la personne de confiance, les problèmes et les conflits sont plus facilement résolus », souligne Christopher. « Il est donc important de communiquer régulièrement sur la présence de cette rôle dans l’organisation et de fournir les coordonnées de la personne de confiance. »

« La personnalité de la personne de confiance est un critère important pour sa désignation. Une bonne dose d’empathie et une attitude chaleureuse sont indispensables. En effet, ces qualités encouragent les travailleurs
à oser exprimer librement leurs émotions. En outre, en cas de conflit, les personnes de confiance doivent écouter de manière impartiale la version des faits de chacun. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils créeront un environnement sûr dans lequel les travailleurs pourront prendre du recul et envisager des solutions possibles. »

« Enfin, les personnes de confiance doivent être résilients. Elles sont confrontées à des situations et à des problèmes très différents. La clé est donc de respecter ses propres limites. »

Besoin d’aide pour trouver le bon candidat ?

Dans la description du rôle, nous énumérons les principaux critères. 

Procédure de sélection stricte

La désignation d’une personne de confiance se fait par le biais d’une procédure spécifique. Il doit donc y avoir un consensus concernant la personne qui assumera ce rôle. La délégation des travailleurs au sein du Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) doit donner son accord.

Si vous n’arrivez pas à trouver un accord, l’inspection du Contrôle du bien-être au travail jouera un rôle de médiateur et de conseiller. Si cela ne suffit pas, la décision finale revient à l’employeur. S’il choisit de ne pas suivre l’avis de l’inspection, l’employeur en informera le CPPT.

Attention !

Dans les organisations comptant moins de 50 travailleurs à temps plein, la désignation d’une personne
de confiance reste facultative. Si une personne au sein de l’organisation assume ce rôle, les mêmes principes s’appliquent. 

Formation obligatoire

Afin d’aider les personnes de confiance à prendre le meilleur départ possible, une formation de base et un recyclage annuel sont requis par la loi. Avec la nouvelle législation, le Code du bien-être au travail prévoit une période de transition pouvant aller jusqu’à deux ans. Dans un premier temps, il importe peu que la personne de confiance désignée ait déjà suivi la formation requise.

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