Eviter le fade-out en cas de maladie de longue durée ?

Dès lors qu’un collaborateur est malade pendant plus d'un mois, le risque de fade-out augmente. L'employé disparaît progressivement du paysage pour ne jamais réapparaître. En gardant le contact, il est possible d'éviter le fade-out.

Le nombre de malades de longue durée en Belgique approche le demi-million. Une perte énorme pour les organisations. En outre, la maladie de longue durée entraîne un risque de fade-out.

Qu'est-ce que le fade-out ?

Dans ce scénario, le collaborateur disparaît progressivement du paysage. « Le seuil à franchir pour un retour au travail est de plus en plus élevé, » explique Bart Teuwen, expert en absentéisme et Directeur général de Certimed. « Résultat : le travailleur perd le contact avec l'entreprise et ne revient jamais. »

« Cela présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord, la productivité de votre organisation est mise sous pression et la charge de travail des autres collaborateurs est augmentée.  De plus, le remplacement du collaborateur absent nécessite des investissements supplémentaires. »

Un seul remède : garder le contact.

Heureusement, vous pouvez prendre des mesures pour éviter le fade-out. Garder le contact avec les travailleurs malades de longue durée réduit le risque qu'ils s’évanouissent définitivement. C'est ce qu’il ressort d'une enquête menée auprès de plus de 200 professionnels des RH dans des entreprises de plus de 100 collaborateurs.

La plupart des entreprises interrogées (environ 83,5 %) ont déclaré qu'elles le font déjà. Notamment via des appels téléphoniques des échanges d’e-mails et des visites à domicile.

Bart Teuwen : « Il est particulièrement important que le supérieur hiérarchique reste personnellement en contact. Le collaborateur malade a alors plus de chances de revenir que si c'est quelqu'un du département des RH qui s'en charge. »

Quand et comment contacter un travailleur absent ?

Concrètement, il existe 4 moments clés pour communiquer avec un collaborateur malade. Mais ce qui compte ce n’est pas seulement le moment où vous établissez le contact ; ce que vous dites et la manière dont vous le dites jouent également un rôle crucial. Découvrez nos conseils de communication pour une réintégration réussie.

Une ligne de communication ouverte avec les collaborateurs est le mot d’ordre d'une approche positive de l'absentéisme. Elle doit être à la fois chaleureuse et professionnelle, mais dans un juste équilibre. En gardant le contact, vous prenez le pouls et vous avez de meilleures chances de réduire le taux d'absentéisme et, le cas échéant, de réussir la réintégration.