Combien coûte l'absentéisme à votre entreprise ?

Des études ont montré que l'absentéisme représente pas moins de 2,6 % des coûts salariaux totaux. De plus, les collaborateurs malades peuvent déclencher un cercle vicieux, en faisant continuellement augmenter les chiffres de l'absentéisme. Le remède ? Une politique de la santé préventive.

Dans le cadre d'une étude menée auprès de 120 entreprises européennes, Kronos, le spécialiste international de la gestion du personnel, a examiné le coût des absences payées des collaborateurs, parmi lesquelles l'absentéisme. L’organisation a calculé les coûts directs et indirects qui résultent de la perte de productivité.

Comment les coûts de l'absentéisme ont-ils été calculés ?

Pour calculer le pourcentage moyen de congés de maladie, Kronos a mesuré des éléments pour l'année calendrier 2013 :

  • le nombre total de jours de travail (269 en moyenne);
  • le nombre total de jours de maladie payés.

Les réponses ont révélé que les congés de maladie des travailleurs représentent en moyenne 2,6 % de tous les jours de travail.

Coûts directs et indirects

Etant donné qu'il s'agit de congés payés, cette situation représente pour une entreprise un coût direct de 2,6 % des coûts salariaux totaux. Sans oublier les coûts indirects engendrés par la perte de productivité.

Il va sans dire que ceux-ci sont d'abord engendrés par le collaborateur malade lui-même. Mais également par les dirigeants et les collègues : ceux-ci doivent en effet compenser cette absence. Par exemple, en reprenant tout ou partie des tâches du collègue malade ou en cherchant de la main-d'œuvre de remplacement. Il ressort de l'étude que ce type d'absences non planifiées entraîne une perte de productivité de 30 %.

Risque de pénurie de personnel chronique

La conclusion est claire : il est capital pour une entreprise de se pencher sur l'absentéisme. En effet, vous vous retrouverez avec une pénurie de personnel chronique. Ce qui peut causer un accroissement du stress chez les travailleurs présents.

Une entreprise peut de ce fait se retrouver dans une spirale négative : le stress croissant a une influence négative sur la santé des autres travailleurs, ce qui est à son tour susceptible faire augmenter le nombre de jours de travail non prestés.

La première étape

Identifier clairement les causes constitue la première étape pour éviter sur le plan structurel un absentéisme de courte et de longue durée. Après une mesure de référence, il est essentiel d'adopter une approche méthodique. Les données disponibles (données démographiques, les données du bilan social, questionnaires ciblés,…) constituent ici un bon fil conducteur.

La deuxième étape consiste à élaborer des actions préventives sur mesure, en collaboration avec les RH, les dirigeants et le service de prévention interne et externe. Mensura participe à ce processus de réflexion.